jeudi 2 février 2012

Politique familiale et emploi : un pas vers une meilleure articulation

Communiqué de presse AFC National :

Le chef de l’État vient de préciser les mesures attendues depuis la réunion, le 18 janvier dernier, des partenaires sociaux et le « sommet sur la crise ».

Parmi elles figure, comme prévu, une augmentation de la TVA pour compenser une baisse des charges payées par les employeurs au titre du financement de la branche famille. L'objectif visé est d'améliorer la compétitivité des entreprises et de stimuler la création d'emplois.

Pour les AFC, la question de l'emploi fait intégralement partie de la politique familiale. A ce titre, elles souhaitent réaffirmer leur positionnement et rappeler les points d'attention évoqués dans leur communiqué du 19 janvier à l'occasion du sommet social. En outre :

- elles perçoivent de manière positive la mise en place de cette nouvelle fiscalité sur la consommation, « TVA anti délocalisation » ou « TVA sociale ». En effet, cette mesure, en compensant pour partie la contribution des entreprises au financement de la politique familiale française, allège le coût du travail en France et pénalise simultanément la consommation des produits importés qui sont à la source des déséquilibres qui nous frappent durement ;

- mais cette piste est inacceptable sans l'assurance que ce dispositif s'accompagnera de créations significatives d'emplois ;

- par ailleurs, ce dispositif n'est légitime que s'il va de pair avec une réduction volontariste des dépenses publiques. La politique familiale, dans son rôle de péréquation salariale, n'en fait par construction pas partie. Les excès de ces dépenses constituent l'autre source majeure des difficultés auxquelles les familles françaises doivent faire face.

Les AFC sont disponibles pour travailler avec les pouvoirs publics pour améliorer encore la lisibilité de la politique familiale.

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