Des résultats dont « se félicitent » les membres du HCF qui,
cependant, « jugent nécessaires qu'un certain nombre d'enquêtes et
d'analyses complémentaires puissent être conduites ». Ces précisions
sont notamment souhaitables concernant « les ruptures et compositions
familiales », « les pratiques d'accompagnement des familles en
difficulté », et « les aides apportées aux personnes dépendantes et à
leurs familles ». Des points auxquels les AFC sont particulièrement
sensibles et vigilants. En effet, outre les besoins matériels,
nécessaires, on constate une demande croissante de la part des couples
et des familles d'être aidés dans leur relation conjugale et leurs
responsabilités parentales et/ou familiales.
Dans un récent sondage Ipsos,
une grande partie des sondés estimaient que l'échec familial ou
conjugal aurait pu être évité s'ils avaient reçu davantage de soutien
extérieur et d'accompagnement. La CNAFC, membre du HCF, se préoccupe et
réfléchit depuis longtemps sur les défis auxquels sont confrontées
aujourd'hui les familles et aux actions, politiques notamment, à mener
pour y répondre. Elle préconise une politique familiale ambitieuse et
durable, s'appuyant la valorisation de la famille fondée sur le mariage
et ouverte à la vie, sur l'attention aux besoins des familles afin de
prendre des mesures, tant locales que nationales, qui y répondent
effectivement.
Le
13 octobre 211, le Haut Conseil de la Famille a adopté un avis relatif
aux programmes d'études et aux travaux statistiques dans le domaine de
la famille. Cet avis est le premier résultat d'un audit lancé en 2008
par le HCF auprès des « administrations de l'Etat, les établissements
publics de l'Etat et les organismes de sécurité sociale » (INSEE, INED,
DARES, DGCS, CNAF, CAS...), afin de mieux évaluer les problématiques en
matière de politique familiale.
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