lundi 27 juin 2011

Tout va mal ?


« Dans l’éducation de nos enfants, nous devons être très vigilants pour enrayer le mal, mais aussi et surtout pour leur apprendre à avoir un autre regard sur eux-mêmes et sur la société. »

Si nous écoutons les informations ou lisons nos quotidiens, nous tombons immédiatement dans un accablement paralysant. Il semble en effet que tout va mal, de plus en plus mal ; que le monde court à sa perte et creuse chaque jour une tombe de plus en plus profonde. Les enfants nous sont décrits comme violents ; les adolescents comme indisciplinés ; les éducateurs comme vicieux ; les hommes politiques comme menteurs ; les parents comme irresponsables ; les chefs d’entreprise comme exploiteurs ; les gardiens de prison comme tortionnaires…Et nous pourrions allonger la liste définitivement.
Alors que faire ? Devant tant de catastrophes humaines, morales et sociales, il ne nous resterait qu’à pleurer et nous faire tout petits pour ne pas subir contagion ou mauvais coups. Erreur, grave erreur ! Notre foi chrétienne nous empêche de céder à ce pessimisme ambiant. Pour plusieurs raisons.
D’abord tous les siècles ont cru qu’il connaissait les désastres les plus effroyables. Au Vème siècle, Saint Augustin écrit : « les temps anciens ne te semblent meilleurs que parce qu’ils ne sont pas les tiens ! »
Ensuite, parce que aujourd’hui le spectaculaire envahi nos maisons. Nous aimons le sensationnel et l’exceptionnel. Encore parce que l’exception nous est présentée comme la règle générale, la déviation comme l’artère principale, le manque comme la denrée essentielle. Ainsi nous finirons par penser que nos villes ne sont occupées que par des hôpitaux, des prisons, des écoles à problèmes, des centres d’hébergement et des cantines pour soupes populaires. Dieu merci, il existe bien autre chose dans nos campagnes et dans nos cités : lieux d’accueils, foyers paisibles, entreprises laborieuses, écoles studieuses, et même touristes joyeux et émerveillés dans nos rues !
Enfin parce que Dieu a crée l’homme bon que nous de devons jamais désespérer de nos frères, de nos fils. Difficultés, épreuves, déviances et souffrances existent bien. Et s’ils nous est demandé de les soulager, de les extirper, de les soigner ou de les éviter, il nous faut être convaincus aussi qu’ils ne parviendront jamais à supplanter le bien et le bon qui germent et grandissent en chacun. Dans l’éducation de nos enfants, nous devons être très vigilants pour enrayer le mal, mais aussi et surtout pour leur apprendre à avoir un autre regard sur eux-mêmes et sur la société. Le bien ne fait pas de bruit, les actes d’amour ne se font pas annoncer  à coup de publicité, les grandes choses se préparent en silence. 
Une tempête peut casser nos arbres et nous impressionner, mais il nous faut en même temps apprendre et admirer le fruit qui murit lentement, la fleur qui s’épanouit à son rythme, l’enfant qui apprend peu à peu à marcher, à parler, à prier. Que l’arbre brisé ne nous cache jamais la forêt qui abrite tant de beautés ! En d’autres termes l’Evangile le confirme : « là où le péché abonde, la grâce surabonde . »
Source : par Defendente Génolini -paru dans "Famille chrétienne"

samedi 11 juin 2011

Bioéthique au Sénat : avant-dernière étape de la révision ?


Révision de la loi de bioéthique -
Communiqué de presse

Le Sénat va délibérer, en seconde lecture, du projet de loi de bioéthique. Ce texte a été modifié par l'Assemblée sur plusieurs dispositions adoptées par la Haute Assemblée en première lecture. La CNAFC demande aux sénateurs de confirmer et d'améliorer certaines des dispositions votées par l'Assemblée :
- le principe de l'interdiction de recherche sur l'embryon (surtout après le vote de la commission des affaires sociales en sens contraire) ; les dérogations à ce principe doivent rester très strictes,
- l'Assistance Médicale à la Procréation réservée aux couples stables composés d'un homme et d'une femme dont l'infertilité a été médicalement prouvée,
- le dispositif du diagnostic prénatal légèrement assoupli ; nous souhaitons toutefois que l'information prévue, à cette fin, sur les risques d'une anomalie soit accompagnée d'une information sérieuse sur les possibilités de prise en charge et d'accompagnement des enfants handicapés, afin de lutter contre leur élimination quasi-systématique,
- la suppression de la révision systématique de la loi tous les 5 ans ; programmer une date de péremption pour une loi conduit à la relativiser et à remettre régulièrement en cause les principes fondateurs de notre société.

La CNAFC demande par ailleurs aux sénateurs de revenir
- à la suppression de la possibilité pour des majeurs n'ayant pas procréé de donner leurs gamètes : le don de gamètes est une mauvaise réponse à la souffrance des couples infertiles,
- à l'obligation d'organiser des Etats généraux avant toute révision de la loi relative à la bioéthique. Sur ces sujets, les Français doivent être consultés et le législateur doit tenir compte de leur réflexion.
Le processus parlementaire touche à sa fin : le vote du Sénat n'en est que plus crucial.
Il ne s'agit pas de débattre de sujets techniques ou médicaux, mais bien de dessiner l'avenir de notre société

jeudi 2 juin 2011

Ensemble défendons la liberté de conscience à l'école

Communiqué de presse des AFC national 
Éducation
Mardi, 31 Mai 2011

Des décisions récentes mettent à mal le principe de la liberté de conscience à l'école et portent atteinte au rôle des parents dans l'éducation de leurs enfants :
- agréments accordés à des associations militantes qui interviennent sous couvert de lutte contre les discriminations,
- évolutions des programmes scolaires, notamment en SVT,
- initiatives régionales en matière d'éducation et de pratiques affectives et sexuelles.
Pour la CNAFC, ces décisions mettent à mal les principes qui sont au fondement de la confiance des parents dans l'école. Ces principes, fixés dans le Code de l'Education, sont :
- « respect de la personnalité de l'enfant et de l'action éducative des familles » (art. L. 111-2),
- « (...) l'Etat assure aux enfants et adolescents dans les établissements publics d'enseignement la possibilité de recevoir un enseignement conforme à leurs aptitudes dans un égal respect de toutes les croyances » (art. L. 141-2.).
Nous demandons aux Français de se mobiliser avec nous pour que ces principes soient respectés en signant la pétition mise en ligne ce jour :
Il en va du respect des parents en tant que premiers éducateurs de leurs enfants. Ils sont seuls légitimes à transmettre ce qui est du domaine des modes de vie ou des convictions. Il en va aussi de la liberté de conscience au sein de l'école.