L'actualité et l'Eglise

  CONFESSION CATHOLIQUE D'UN HOMME "DU MONDE" QUI DÉRANGE
sur Radio Présence avec Max Guazzini




 Écoutez l'entretien en cliquant ici :  http://www.radiopresence.com/spip.php?rubrique20
sélectionnez l'émission dans l'onglet : Et Dieu dans tout ça?" et cliquer sur Max Gaudini (erreur de nom mais bon enregistrement)




La confession catholique d’un homme ‘du monde’ qui dérange .On ne présente plus Max Guazzini dans les milieux ‘mondains’ parisiens et en France. Avocat de formation, fondateur de la radio « NRJ » qui déverse depuis 30 ans sur les ondes de la musique pop et rock sans discontinuer, radio adulée par
des générations de jeunes. C’est aussi le président du Stade Français, icône du rugby en France. C’est encore le vice-président de l’association professionnelle de rugby. Son profil branché sur les médias de ce monde lui ont permis de lier des contacts personnels avec les idoles de la musique du showbiz, comme Dalida et bien d’autres qu’il a fréquenté assidument. Il a aussi dans son carnet d’adresses des noms tels que Nicolas Sarkozy, Jacques Attali et Bertrand Delanoë.
Grâce à son réseau, cet homme de médias fait du club de rugby parisien, le Stade français, une attraction,dans le milieu traditionnellement conservateur du rugby français. Guazzini dérange d’ailleurs autant la moitié des amateurs qu’il en enthousiasme l’autre moitié. Son influence est en tout cas décisive à l’heure où le rugby français devient professionnel, car il oblige celui-ci à se remettre en question et à considérer les clubs comme des entreprises de spectacle.
Max Guazzini a, d'octobre 2005 à mars 2011 organisé 20 matchs au Stade de France, qui ont réuni 1,5millions de spectateurs. Pour beaucoup il est celui qui a contribué le plus à la popularité du rugby enFrance. En 2009 il s'est vu décerner le 2e prix de la personnalité du sport business de la décennie (Nataf & Fajgenbaum) derrière Jean-Michel Aulas et devant Michel Platini par le vote d'un collège de 1 500 professionnels.
Ce profil, aux antipodes de ce que le monde catholique traditionnel a l’habitude de côtoyer, cache toutefois une enfance éduquée dans des écoles encore catholiques à Marseille. Récemment, il s’est intéressé à Padre Pio et a eu l’occasion de toucher ses fameuses mitaines. Depuis, sa réputation dans les médias s’est élargie à un intérêt pour une nouvelle sorte de musique, la vraie : la musique sacrée et le grégorien.Max Guazzini a ainsi et récemment produit avec succès un double CD des 46 principaux chants grégoriens et latins intitulé Credo, sorti le 11 avril 2011 chez Universal Classique. Max Guazzini a
démissionné le 30 juin 2011 de ses fonctions de président du Stade français Paris. Il reste membre du comité directeur du Stade français omnisports.

Dans cette optique, il a été interviewé ce dimanche 5 mai 2013 par Radio Présence. Cette radio, financée et soutenue par le clergé et les institutions diocésaines et conciliaires, visait à le faire témoigner un dimanche soir dans le cadre de l’émission de 20 minutes « Et Dieu dans tout cela ? ». Radio Présence estla voix du catholicisme politiquement correct au niveau progressiste. Avec l’ensemble du réseau desradios chrétiennes progressistes réparties sur le territoire français, et en relais de Radio Vatican, c’est lependant de ce que nous avons dans la presse pour « La Croix », « Le Pèlerin », voire « Golias ». Le  journaliste de Radio Présence, impressionné par la réputation de son invité, l’interviewait avec respect en attendant de lui une leçon en matière de communication dans les médias sur ce qui touche à la religion.Pas question d’objecter face à ses commentaires, voire de revenir sur cette interview ou son contenu, aucas où elle n’aurait pas été enregistrée en direct. Car Max Guazzini leur a réservé quelques surprises. Lepatron de NRJ, icône du show biz français et du sport professionnel a pris un tournant dans sa viespirituelle qui va à l’encontre de la langue de bois et du religieusement correct.
Curieusement, Radio Présence a archivé cette interview sous le nom de Guadini, brouillant dès lors les pistes pour qui aimerait retrouver cet entretien.  Si erreur il y a, elle tombe à pic pour les progressistes !

Écoutez bien ! Un catholique se révèle ici, qui semble avoir initialement réussi dans le monde, mais intelligent et sincère, nous donne son avis sans détours sur Vatican II, la désacralisation des rites, l’inertie des évêques, l’avortement, l’œcuménisme, la communion dans la main, le purgatoire…

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Saint-Siège - 20 mars 2013

Pour le bien commun de l'humanité

Le pape François a rencontré mercredi 20 mars 2013, salle Clémentine, au Vatican, les représentants des diverses églises chrétiennes, de la communauté juive et des autres religions.
Pour sa première audience, le pape François réunit les cardinaux dans la Salle Clémentine au Vatican. Rome, Italie. Au nom de tous les présents, le Patriarche œcuménique Bartholomée Ier s'est adressé au Saint-Père, en soulignant la difficulté de la charge qui est désormais la sienne, en réaffirmant la nécessité pour les Eglises d'œuvrer ensemble à l'unité des chrétiens. Assis sur un simple fauteuil, le Pape a répondu en appelant le Patriarche mon frère André, en référence au frère de Pierre, dont les évêques de Constantinople sont les successeurs.
C'est pour moi une joie de vous rencontrer aujourd'hui, a dit le Pape à ses hôtes, les remerciant d'avoir assisté à la cérémonie inaugurale de son ministère d'Evêque de Rome, Successeur de Pierre. «Hier matin, pendant la messe...j'ai ressenti de manière pressante la prière pour l'unité de tous les croyants dans le Christ, et vu en même temps une préfiguration de sa pleine réalisation, qui dépend du plan de Dieu et de la sincérité de notre coopération.»

L'importance de Vatican II sur le chemin de l'unité

« J'entame mon ministère apostolique en cette année  proclamée " Année de la foi pour les catholiques" par  mon vénéré prédécesseur, le Pape Benoît XVI, qui a eu une intuition vraiment inspirée » a poursuivi le pape François.
« J'entends poursuivre cette initiative, qui je l'espère, sera stimulante pour le chemin de foi de chaque fidèle. Benoît XVI a voulu marquer le cinquantième anniversaire du concile Vatican II, en proposant une sorte de pèlerinage vers ce qui est l'essentiel pour un chrétien: La relation personnelle et la conversion avec Jésus-Christ, Fils de Dieu, mort et ressuscité pour notre salut. Le cœur du message conciliaire est notre désir de proclamer le trésor toujours valable de la foi aux hommes de notre temps. Personne ne peut oublier la place du concile dans le processus œcuménique... »
« L'Eglise catholique considère de son devoir d'œuvrer à l'accomplissement grand mystère qu'est l'unité que le Christ Jésus a ardemment demandé au Père céleste à la veille de son sacrifice... »

« Oui, chers frères et sœurs dans le Christ, sentons nous intimement uni à la prière du Sauveur lors de la dernière Cène, comme à son invocation Ut Unum Sint. Demandons au Père miséricordieux de vivre pleinement la foi que nous avons reçue comme un cadeau le jour de notre baptême, afin de témoigner librement, avec joie et courage. Ce sera le meilleur service que nous puissions rendre à la cause de l'unité chrétienne, un service d'espérance pour un monde encore marqué par les divisions, les rivalités et les conflits... Dans le sillage de mes prédécesseurs, j'ai la ferme intention de poursuivre le dialogue œcuménique...et je vous demande de transmettre mes salutations cordiales et l'assurance de mon souvenir dans le Seigneur aux Eglises et communautés chrétiennes que vous représentez. A tous je demande une prière spéciale pour ma personne, afin que je puisse être un pasteur selon le cœur du Christ ».

"Et maintenant, je m'adresse à vous, les représentants du peuple juif. Notre lien spirituel est très spécial, puisque le concile Vatican II a dit que l'Eglise du Christ reconnaît que les prémices de sa foi et de son élection se trouvent déjà, selon le mystère divin du salut dans les patriarches, dans Moïse et les prophètes... Je suis convaincu qu'avec l'aide du Tout Puissant nous poursuivrons avec profit le dialogue fraternel que le Concile a voulu et qui, ces dernières décennies, a porté ses fruits".

Puis le Pape a salué les représentants des autres traditions religieuses, en premier lieu les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et miséricordieux, et le prient. J'apprécie vraiment la présence de chacun, en qui je vois une nouvelle volonté de développer notre dialogue dans le respect mutuel et la coopération, pour le bien commun de l'humanité.


Promouvoir ensemble la justice, la réconciliation et la paix
« L'Eglise catholique est consciente de l'importance qu'ont la promotion de l'amitié et le respect entre les hommes et les femmes de différentes traditions religieuses. Je réaffirme que l'amitié et le respect entre les hommes et les femmes de traditions religieuses différentes sont capitales... »
« Soyons également conscients de la responsabilité que nous portons envers notre monde, envers l'ensemble de la création, que nous devons aimer et soigner. Ensemble nous pouvons faire beaucoup pour le bien des plus démunis, des faibles et de ceux qui souffrent, pour promouvoir la justice, la réconciliation et la paix. Mais par-dessus tout nous devons garder vivante la soif d'absolu.  L'humanité ne doit pas être réduite à ce que l'homme produit et à ce qu'il consomme. C'est là un des pièges plus dangereux pour notre temps. Nous savons quelle violence a produit dans l'histoire récente la tentative d'éliminer Dieu de l'horizon de l'humanité. Nous connaissons la valeur du témoignage et de l'ouverture à la transcendance qui sont inhérents au cœur humain. En cela nous nous sommes proches de tous les hommes et femmes qui, tout en ne reconnaissant pas appartenir à une tradition religieuse, sont cependant à la recherche de la vérité, de la bonté et de la beauté. La vérité, la bonté et la beauté de Dieu sont nos précieuses alliées dans notre engagement commun à défendre la dignité de l'homme, la construction d'une coexistence pacifique entre les peuples et la protection de la création".
Source: VIS (Vatican Information Service) du 20 mars 2013.

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 Monseigneur Maurice Gardès  
s'adresse à tous sur le projet de loi du mariage gay et lesbien !




FAMILLE ET MARIAGE



Depuis l’annonce du mariage possible pour les homosexuels lors de la campagne présidentielle et  la promesse de la mise en œuvre effective, les débats vont bon train, même si le pays, dans son ensemble, n’est pas consulté sur ce projet de loi ! Beaucoup de textes, de discours, d’interviews, de manifestations diverses… ont déjà eu lieu, mais pas toujours avec respect, c’est le moins que nous puissions dire !… certains articles, voire certaines caricatures pourraient même laisser penser à une « cathophobie »… A la fois on vient frapper aux portes de l’Eglise aux grandes étapes de la vie et en même temps on n’hésite pas à la dénigrer lorsque ses positions dérangent et dérogent à notre désir, alors qu’elles sont l’expression de bon sens et de respect de la nature humaine dans la grande tradition de notre héritage biblique et chrétien.



Le projet de loi qui est engagé suscite un véritable débat de société, il vise un changement radical fondé sur un nouveau sens de la famille. Le cardinal André VINGT TROIS vient de le rappeler à Rome de manière très claire lors de la Visite Ad Limina. Il avait déjà rappelé avec justesse la position de l’Eglise lors des discours d’ouverture et de clôture de l’assemblée plénière de l’épiscopat à Lourdes. Déjà beaucoup de choses ont été exprimées à ce sujet, y compris par les autres responsables religieux dans notre pays. Nous ne revenons pas dessus et nous vous renvoyons à la lecture de ces textes... Avant de s’engager dans une telle aventure a-t-on sérieusement mesuré les conséquences incontournables du changement opéré ? L’interview récente de jeunes à ce sujet est très parlante. Oublierait-on la nature humaine qui nous crée différenciés ? Au moment où beaucoup s’engagent sur le chemin de l’écologie pour le respect de la nature, oublierait-on de respecter la nature humaine ? Nous entrerions alors dans le domaine de l’incohérence… d’un côté on respecte la nature, d’un autre côté non ! La négation d’une différence physiologique à la naissance serait refus de la réalité de la création.



Sur le plan sémantique un tel projet interroge : il suffit de regarder dans le dictionnaire le sens du mot mariage : il est défini de manière claire comme l’union d’un homme et d’une femme. Autre chose le mot couple qui est ainsi défini : deux êtres unis par la volonté, le sentiment, ou par tout autre cause qui les rapproche… S’il faut changer le sens du mot mariage, qui est habilité à le faire ? Qui régule le sens des mots de la langue française, affirmée comme langue officielle de notre pays dans la Constitution ? Il serait dommage d’entrer dans la confusion du langage, une telle confusion rappelle Babel…



En conclusion nous reprenons une partie du discours du 03 novembre 1998, de madame Elisabeth GUIGOU à l’assemblée, alors Garde des Sceaux, au sujet de la proposition de loi sur le PACS : pas de discrimination, souci de donner un statut aux couples homosexuels, mais maintien du sens de la famille, du mariage et de la place de l’enfant qui a ses propres droits. Quand on parle du droit à l’enfant dans un couple, n’oublions pas l’enfant avec ses droits ! Poursuivons en  citant un passage de ce discours, mais pour votre plus grand profit, si vous le pouvez, lisez l’intégralité du texte !

Aujourd’hui le gouvernement soutient la proposition de loi sur le Pacte Civil de Solidarité (PACS), qui permet à deux personnes d’organiser leur vie commune dans la clarté et la dignité…Une famille ce n’est pas simplement deux individus qui contractent pour organiser leur vie commune. C’est bien plus que cela. C’est l’articulation et l’institutionnalisation de la différence des sexes… C’est aussi la promesse et la venue de l’enfant… Nous reconnaissons, sans discrimination aucune, une même valeur à l’engagement de ces deux personnesla non-discrimination n’est pas l’indifférenciation. Le domaine dans lequel la différence entre hommes et femmes est fondatrice de l’humanité, de sa survie, c’est celui de la filiation. Voilà pourquoi le PACS ne légifère pas sur l’enfant et la famille. Voilà pourquoi le pacte concerne le couple et lui seul…

Le texte cité est clair : il y a une différence entre un homme et une femme. Vouloir gommer la différence c’est entrer dans la confusion. Vouloir confondre égalité et égalitarisme c’est là aussi entrer dans la confusion… Notre pays aurait-il oublié sa langue ? Aurait-il oublié que l’humanité est masculin et féminin : Dieu créa l’homme à son image, homme et femme il les créa (Gn 1,27). Non à la discrimination, oui à la différence, richesse de notre humanité !

+ Maurice GARDES
Archevêque d’Auch
Ce 21 novembre 2012



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LES ENJEUX DE LA FAMILLE
Un Évêque nous répond

Quels sont les enjeux pour la famille en ces temps-ci ? Nous avons posé la question à Mgr de Germay, évêque d'Ajaccio, qui participait au Pèlerinage du Rosaire 2012.


Cliquez ici pour écouter l'Evêque d'Ajaccio  

 

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Vers le mariage civil homosexuel ?
Propos de Monseigneur Olivier de Germay Evêque d'Ajaccio

  Il est difficile pour l’Eglise de ne pas réagir face à l’annonce faite
par le gouvernement d’un projet de loi visant à élargir le mariage aux
couples homosexuels. Pour beaucoup, il s’agit là d’une évolution
inéluctable face à laquelle il faudrait faire preuve d’ouverture
d’esprit, voire de résignation. Quelles que soient les intentions –
qu’il ne nous appartient pas de juger – des promoteurs de ce projet,
c’est en réalité la destruction d’un des piliers fondamentaux de notre
société qui est programmée.

Loin d’épuiser ce vaste sujet de société, je voudrais simplement donner
ici quelques repères et réflexions qui pourraient guider ou inspirer
notre façon de réagir et de nous mobiliser.

Dans ce débat, les arguments de bon sens ne suffisent plus. L’évidence
selon laquelle le mariage naturel concerne un homme et une femme a été
laminée par le relativisme. Il faut donc que nous soyons capables
d’expliquer en quoi l’union durable d’un homme et d’une femme pour
fonder une famille n’est pas l’invention d’un type particulier de
société mais est profondément inscrit dans la nature même de l’être
humain. De même, nous devons pouvoir montrer que si l’Etat est habilité
à légiférer sur un mariage qui, en donnant potentiellement naissance à
des enfants, construit la société, il n’a pas à donner un statut
équivalent à un mode d’union qui est stérile par nature et relève de
choix privés.

Les conclusions d’une telle réflexion sont rendues plus évidentes grâce
à l’éclairage de la foi chrétienne, mais nous devons être capables de
la mener avec des arguments de raison pour pouvoir entrer en dialogue
avec ceux de nos compatriotes qui ne partagent pas notre foi.

Dans ce dialogue, il y a un piège dans lequel nous ne devons pas
tomber. Ceux qui revendiquent un statut pour les couples homosexuels –
et qui à vrai dire sont souvent à court d’arguments – accusent
facilement leurs opposants d’homophobie. Ainsi, pour ne pas passer pour
homophobes, nous évitons le débat. Il faut au contraire proclamer avec
force que refuser le « mariage » homosexuel n’a rien à voir avec
l’homophobie. Nous pouvons avoir un grand respect pour les personnes
homosexuelles tout en contestant le fait que le couple homosexuel soit
présenté par l’Etat comme un modèle social au même titre qu’un couple
marié. Cette capacité à désapprouver un acte tout en respectant la
personne est d’ailleurs un des héritages du christianisme. Soyons donc
toujours très attentifs à ce que nos propos sur la question de
l’homosexualité ne soient pas perçus comme méprisants ou blessants par
les personnes concernées.

Ne perdons pas de vue le fil conducteur qui motive ce genre de lois.
Lors du débat sur le Pacs, on disait qu’il s’agissait simplement de
défendre la dignité des personnes homosexuelles et qu’en aucun cas on
envisageait l’adoption d’enfants par ces mêmes personnes. Aujourd’hui,
toujours sous couvert de non-discrimination, le projet de loi sur
l’adoption est annoncé. Interdire d’emblée à un enfant d’avoir un papa
et une maman n’est pas considéré comme une discrimination… Mais ne nous
y trompons pas, ce ne sera pas le dernier épisode. Nous sommes sous la
mouvance d’un courant idéologique qui ne compte pas en rester là.
L’étape suivante a commencé à se dévoiler au travers de la théorie du
genre. Il s’agit de faire passer l’idée selon laquelle la différence
sexuelle n’est que de l’ordre du biologique et ne concerne donc pas
l’identité profonde de la personne. Chacun peut donc choisir son
orientation sexuelle (hétéro, homo, bi, trans, etc.) indépendamment de
son sexe. Il sera par conséquent interdit – car considéré comme de
l’embrigadement – de donner à un garçon des repères éducatifs masculins
et à une petite fille des repères éducatifs féminins. Ce serait aller
contre une liberté individuelle toute-puissante revendiquant son
affranchissement vis-à-vis de la nature…

Les idéologies des trente dernières années ont fait un travail
souterrain qui, pour une bonne part, a conduit à l’éclatement de la
famille ; les nouvelles idéologies vont permettre la déstructuration de
la personne elle-même. Dans les deux cas, c’est la société tout entière
qui se délite.

Aussi affligeant soit-il, ce constat ne doit pas nous décourager. La
déconstruction annoncée n’est pas une fatalité. L’histoire a montré
qu’une société possède souvent en elle-même une capacité à réagir dans
des situations catastrophiques. Nous devons donc nous mobiliser. A la
fois en nous intéressant à ces questions, en étant capables de dénoncer
les idéologies, mais aussi en annonçant la Bonne Nouvelle. Et la Bonne
Nouvelle que nous voulons annoncer, c’est qu’il est possible d’aimer en
vérité, c’est la beauté de la sexualité et du mariage vécus, grâce à
l’Esprit Saint, en conformité avec le projet de Dieu. Il y a un travail
énorme à réaliser pour aider les enfants et les jeunes à s’éveiller à
la beauté de leur corps et de leur sexualité, à repérer et écarter les
contrefaçons de l’amour qui leur sont si souvent proposées, et à
épanouir l’extraordinaire potentiel à aimer qui est en eux.

Avec charité et détermination, mobilisons–nous ! C’est un grand service
que nous avons à rendre à notre humanité.

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Benoît XVI salue les servants d'autel français

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A Castelgandolfo, à la fin de l'audience générale du mercredi 29 août 2012, le pape Benoît XVI s'est adressé aux servants d'autel français, en pèlerinage national à Rome, du 25 au 31 août.
« C'est avec affection que je vous salue, chers servants d'autel venus de France pour leur pèlerinage national à Rome, ainsi que Mgr Breton, les autres évêques présents et les accompagnateurs de ce groupe important. Chers jeunes, le service que vous accomplissez fidèlement vous permet d'être particulièrement proches du Christ Jésus dans l'Eucharistie. Vous avez l'énorme privilège d'être près de l'autel, près du Seigneur. Ayez conscience de l'importance de ce service pour l'Église et pour vous-même. Que ce soit pour vous l'occasion de faire grandir une amitié, une relation personnelle avec Jésus. N'ayez pas peur de transmettre avec enthousiasme autour de vous la joie que vous recevez de Sa présence ! Que votre vie tout entière resplendisse du bonheur de cette proximité avec le Seigneur Jésus ! Et si un jour vous entendez son appel à le suivre sur le chemin du sacerdoce ou de la vie religieuse, répondez-lui avec générosité ! À tous, je souhaite un bon pèlerinage aux tombeaux des Apôtres Pierre et Paul ! Merci ! Bon pèlerinage ! Que le Seigneur vous bénisse ! »

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Mgr Vincenzo Paglia est le nouveau président du 

Conseil Pontifical de la famille.


Alessandro SERRANO/CPP/CIRIC
Mgr Vincenzo Paglia, connu comme évêque de saint Valentin et de la pastorale des fiancés, succède au cardinal Antonelli comme président du Conseil pontifical de la famille.

Les AFC sont particulièrement reconnaissantes du travail accompli par le Cardinal Antonelli qu'elles ont eu l'occasion de rencontrer à de nombreuses reprises et de l'intérêt et de la confiance qu'il a manifesté pour leurs travaux et actions, en les invitant notamment à intervenir lors de manifestations organisées par le Conseil, la dernière en date étant la Rencontre mondiale des Familles à Milan

Né en 1945, Mgr Vincenzo Paglia a fait sa théologie au Latran, et la pédagogie à l'université d'Urbino. Il a été ordonné prêtre en 1970 pour le diocèse de Rome.

Il a été curé à Rome, puis recteur de l'église de Sant'Egidio, qui a donné son nom à la communauté qui s'y réunissait et dont il a été l'assistant ecclésiastique. Il a exercé différentes responsabilités dans le diocèse de Rome. Et c'est Jean-Paul II qui l'a nommé évêque de Terni-Narni-Amelia en l'an 2000.

Chaque année, pour la saint Valentin, il organisait des célébrations spéciales à l'occasion du 14 février, la « fête de la promesse », pour ceux qui se marient au cours de l'année.

Pour les AFC, cette nomination est un encouragement dans leurs actions pour valoriser le mariage, « la plus belle des promesses » et atout pour la société, car l'engagement mutuel des époux constitue un cadre d'accueil et d'éducation des enfants, un lieu de solidarité familiale et sociale.

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France : une prière universelle nationale pour le 15 août 2012

Proposition des évêques de France

ROME, lundi 30 juillet 2012 (ZENIT.org) – Les évêques catholiques de France proposent cette prière universelle nationale à tous les diocèses à l’occasion de l’Assomption :

PROPOSITION NATIONALE POUR UNE PRIERE DES FIDÈLES
EN LA FÊTE DE L’ASSOMPTION 2012

Frères et Sœurs,

En ce jour où nous célébrons l’Assomption de la Vierge Marie, sous le patronage de qui a été placée la France, présentons à Dieu, par l’intercession de Notre-Dame, nos prières confiantes pour notre pays :

1.En ces temps de crise économique, beaucoup de nos concitoyens sont victimes de restrictions diverses et voient l’avenir avec inquiétude ; prions pour celles et ceux qui ont des pouvoirs de décision dans ce domaine et demandons à Dieu qu’il nous rende plus généreux encore dans la solidarité avec nos semblables.

2.Pour celles et ceux qui on été récemment élus pour légiférer et gouverner ; que leur sens du bien commun de la société l’emporte sur les requêtes particulières et qu’ils aient la force de suivre les indications de leur conscience.

3.Pour les familles ; que leur attente légitime d’un soutien de la société ne soit pas déçue ; que leurs membres se soutiennent avec fidélité et tendresse tout au long de leur existence, particulièrement dans les moments douloureux. Que l’engagement des époux l’un envers l’autre et envers leurs enfants soient un signe de la fidélité de l’amour.

4.Pour les enfants et les jeunes ; que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu’ils cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère.

Seigneur notre Dieu, nous te confions l’avenir de notre pays. Par l’intercession de Notre-Dame, accorde-nous le courage de faire les choix nécessaires à une meilleure qualité de vie pour tous et à l’épanouissement de notre jeunesse grâce à des familles fortes et fidèles. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur.

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Communique de l'Archêque d'Avignon



« La crise que nous traversons n’est pas d’abord économique, mais elle touche le cœur même de l’homme et de la société. L’économie est au service de l’homme et non l’inverse. Le droit au travail, le droit à sa juste rémunération, l’accès aux soins, l’accès à la culture relèvent de la justice, mais ils ne trouveront leur juste place dans la société sans une prise de conscience des conséquences de l’individualisme et de l’égoïsme dans le cœur de l’homme. Les racines de notre société sont chrétiennes : toute vie en société est impossible si elle n’est pas fondée sur l’amour. Aujourd’hui encore, cette dimension essentielle de la vie de l’homme demeure indispensable pour construire notre monde. Depuis trente ans, le droit consacre l’individualisme des droits. Le droit qui dicte et façonne les normes sociales, privilégie l’individu et la vie privée, il voudrait que les choix affectifs de chacun n’aient aucune conséquence sur les enfants et sur la vie civique, économique et sociale. Dans notre culture, la liberté de l’individu est exacerbée, comme si l’individu, sujet autonome, se suffisait à lui-même. Beaucoup voudraient organiser la vie sociale seulement à partir des désirs subjectifs et changeants des personnes, sans référence à une vérité objective, en particulier la dignité de tout être humain au service de laquelle les responsables de notre société doivent se mettre. Ainsi naissent et prospèrent au gré des gouvernements, des politiques à caractère social destinées à pallier les effets de cet individualisme qui gangrène la société. Cette conception individualiste de la société soumet notre pays aux dérives d’une opinion aux repères brouillés et aux groupes de pression qui pèsent de tout leur poids en cette période électorale.


Au nom de l’Évangile, je veux défendre la vie, l’évangile de la vie. Je ne peux fermer les yeux devant tant d’hommes et de femmes aujourd’hui en France qui se sentent blessés, exclus, mis sur le bord de la route pour de multiples raisons personnelles, économiques, sociales, politiques ou même religieuses. »

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Récit de violence

Homélie du dimanche des rameaux
Année B
Par Christian Delabre - Curé de la Paroisse de L'ISLE JOURDAIN 
 invitation des AFC : nous vous invitons à lire et relire cette homélie du dimanche des rameaux, si parlante et si proche des faits que nous vivons dans notre société.
Le rapprochement du récit de la passion où des hommes se sont acharnés sur la personne du Christ, et les violences des hommes que nous vivons au quotidien et encore récemment dans nos régions.

"Nous venons d’entendre un récit de violence. Un récit d’injustice et d’oppression. Un récit de meurtre et de crime. Un récit de trahison et de mensonge. Un récit d’abus de pouvoir. Un récit d’injures et de mépris. Un récit de cri, de souffrance et de mort violente. 
Nous venons d’entendre notre propre récit.
Le récit prolongé jusqu’à nous par de nouvelles violences, des mensonges, des trahisons, et ces injures qui nous effraient tant lorsqu’elles conduisent soudain à la mort, à l’assassinat, au meurtre ou aux répressions sanglantes. Le récit sans cesse réécrit avec de nouvelles horreurs: un jeune homme abattant froidement ses semblables dans les rues de Toulouse ou de Montauban. Quatre gamins ôtant brutalement la vie à un de leur camarade au fond d’un bois qui n’aurait jamais dû abriter autre chose que les cabanes que construisent les mômes pour rêver. Cinquante chrétiens tués la nuit de Noël dans leurs églises au Nigeria. Un militaire déchargeant son arme sur des familles en Afghanistan. Des tueurs d’élite de l’armée syrienne tuant froidement, de loin, au fusil à lunette, hommes, femmes et enfants, leurs concitoyens, dans les rues de leurs propres villes.
Que nous enseigne donc ce que nous venons d’entendre, le récit de la Passion de Jésus, le meurtre du juste, l’innocent, le guérisseur, l’homme de pardon et de paix ? Il nous enseigne d’abord que ce n’est pas un récit du passé mais que le meurtre et la violence, l’insulte et le mensonge nous guettent au coin des rues de nos villes, et au détour même de notre propre cœur, comme au sein de nos familles. Comme dit le Seigneur à Caïn sur le point d’assassiner son frère: « Attention! le péché rode à ta porte et te désire, domine-le!» 
Il nous enseigne encore que le meurtre soi-disant légal des oppresseurs, des dictateurs tout comme l’assassinat commis par des délirants et des fanatiques commencent toujours par l’insulte, le mensonge, la haine de l’autre. Comme l’enseigne Jésus: «celui qui insulte son frère est un meurtrier» car en effet, tu commences par le traiter d’imbécile, puis tu le frappes, et si rien ne te retient, ne vas-tu pas le tuer? 
Il nous enseigne aussi qu’il est illusoire de penser que nous pourrons dominer sur le meurtre par l’indifférence, l’inaction, la lâcheté. Mais par l’amour et l’action qu’il inspire, par le courage nécessaire de s’élever contre toute espèce de violence. Il vous parait évident qu’il est mal de tuer, mais des gamins massacrent leurs amis pour des broutilles. Des discours de haine mettent à l’envers les têtes faibles d’hommes faibles qui se croient forts. Et on se réveille un matin, à la Côte-Pavée, en se rendant compte qu’on a un assassin pour voisin. Jésus a enseigné sur les places, il a enseigné en parole et en acte, il a enseigné de fuir le péché qui conduit à la mort, il a enseigné la paix et l’amour du prochain, il a enseigné de préférer la vie à la mort. Mais qui va enseigner cela dans nos rues? Qui va enseigner à nos enfants un discours qui soit libre de haine, de méfiance, de mépris, de mensonges ? Qui, en ce temps où tant tiennent tant de discours ?  
Le récit de la mort du Christ nous enseigne enfin que la mort et la violence qui montrent leur force  en ce monde n’ont qu’une force illusoire. Mensonge qui veut nous conduire au mensonge. Effrayantes tromperies qui veulent nous effrayer et nous tromper. Péché qui rode et nous désire. L’innocence et l’amour du Christ ont vaincu la puissance de la mort et déchiré le voile du mensonge. La mort du Christ en croix et sa défaite devant les puissances meurtrières seront, au matin de Pâques, victoire de la vie et de la puissance de l’amour qui vient de Dieu. Jésus a donné sa vie pour ce message éternel qu’il a exprimé par ces mots: «Ne craignez pas ceux qui peuvent tuer le corps mais ne peuvent pas tuer l’âme, craignez plutôt ceux qui peuvent faire périr l’âme aussi bien que le corps.» Le Seigneur a livré son corps aux mains des meurtriers de sorte que nous connaissions avec certitude qu’il est le Seigneur de la vie et qu’il garde notre âme de toute mort."
Amen.

***

      Message du pape Benoît XVI

  Éduquer les jeunes à la Justice et à la Paix

 "Le début d'une nouvelle année, don de Dieu à l'Humanité, m'incite à adresser à tous, avec grande confiance et affection, un message spécial de vœux pour ce temps qui est devant nous, afin qu'il soit marqué concrètement par la justice et par la paix...A vous tous, hommes et femmes qui avez à cœur la cause de la paix ! La paix n'est pas un bien déjà acquis, mais un objectif auquel nous devons aspirer. Regardons l'avenir avec une plus grande espérance, encourageons-nous les uns les autres dans notre cheminement, travaillons à donner à notre monde un visage plus humain et plus fraternel, et sentons-nous unis dans la responsabilité envers les jeunes générations présentes et futures, en particulier en les éduquant à être des personnes pacifiques et des artisans de paix. C'est sur cette base....que je vous adresse mon appel : unissons nos forces spirituelles , morales et matérielles, pour "éduquer les jeunes à la Justice et à la paix".

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L'idéologie du genre conspuée par le Père Daniel Ange




"Pauvres fans du gender ! Soyez logiques, allez jusqu'au bout de vos thèses. Pendant que vous y êtes, supprimez aussi les admirables différences complémentaires des grandes races humaines. Naître Asiatique ou Africain noir : intolérable, discrimination imposée par la nature. Proposez aux petits camerounais de devenir blancs, à la petite Chinoise de devenir noire. Hormones, chirurgie faciale et ça y est. Enfin libre de choisir ma race, ma physionomie. Et si un petit anglais veut le facies slave : no problem. Tout est possible.
     Paradoxe : vous ne supportez pas cette horrible, injuste, stupide « nature ». Rien n'est naturel (surtout pas l'hétérosexualité ! au mieux : l'homosexualité), rien n'est définitif, rien n'est immuable. Mais en même temps, vous êtes écolos : vous respectez la nature, que tout soit bio, c'est-à-dire, justement naturel. En plus, ça rapporte !
Mais alors, soyez logiques : supprimez les odieuses différences chez animaux et végétaux, qui aussi se reproduisent par bi-polarité. Ou faut-il dire la coq et le poule ? Quelle discrimination ! Le coq qui féconde la poule : odieuse domination !
      Pour échapper à votre stupide nivellement, je devrais être une biche. Au moins, on respecterait ma nature, mon espèce et mon sexe. Heureusement que les arbres n'ont pas de tendances sexuelles, et qu'on les classe d'après ce qu'ils sont.
     Bref, l'écologie, le bio dans tous les domaines, sauf celui de l'humain. (...)

Et à qui l'enfant doit –il dire « maman » ou « papa » ? Puisqu'il n'y a plus de différence, il faut inventer un mot bivalent : Ma-pa ? Pa-man ? N'importe quoi !
Dans les écoles, il faut bannir les mots de garçons et de fille… « Dans ma classe, j'ai 14 bi, 8 homos, 3 hétéros et pour le moment, un seul trans. » Mais demain, ça peut changer, la nuit porte conseil, n'est-ce pas ?

      Sept 2011 : « 2 organisations féministes lancent une campagne pour supprimer la mention « Melle » dans les formulaires, perçues comme discriminatoire, violant la vie privée. Mais avec l'obligation d'écrire ton gender, ce sera bien pire !
      Les mots même de père/mère, enfant, frère, sœur, époux-se, fils/fille doivent être éliminés dans toutes les langues, le plus vite possible, sans parler du mot honni entre tous de famille. Cela puisque tous rattachés à ces 2 mots détestables entre tous : homme-femme . Et donc aussi, ipso-facto, ceux d'amour, don de soi, communion, etc… (...)

Pourquoi ? Mais pourquoi donc cet acharnement à détruire la famille par tous les moyens ? Veut-on vraiment créer des sociétés saccagées par la délinquance, la violence, le crime ? N'y a-t-il déjà pas assez de familles en ruines, d'enfants et d'ados désespérés parce que non aimés et dont la violence est le seul cri ?
     N'avez-vous donc pas d'enfant à vous pour que vous massacriez ceux des autres ? N'avez-vous donc jamais rêvé d'une famille unie, d'une épouse fidèle, pour bombarder ainsi nos familles ?
Arrêtez ! Convertissez-vous ! Mettez-vous à re-construire après tant de ruines. La guerre à l'humanité, déclarez-la terminée. Au moins un armistice. Que nous puissions reprendre souffle. On n'en peut plus ! On en a marre ! On sursature !

     Pitié, pitié, pitié pour ce continent jeune suffisamment mitraillé.
     Je tremble pour vous. La mort, ça vient vite. N'importe où, n'importe quand. Peut-être demain. Personne n'échappera au jugement. Je ne veux pas que vous ayez du sang sur les mains. Je veux vous éviter un mauvais quart d'heure devant un certain Enfant.
      Cet Enfant, cet Ado, ce Jeune qui sait ce qu'est l'enfance, l'adolescence et la jeunesse pour les avoir lui-même traversés. Mais qui est aussi le Maître de l'histoire, le Seigneur de notre humanité, prunelle de ses yeux.
     Et qui a osé déclarer : qui touche à un enfant, c'est Moi qu'il touche !
L'Artiste génial nous a tellement créés Homme ou Femme que nous le serons en plénitude éternellement. Au Ciel, Jésus demeure à tout jamais un homme, l'Homme par excellence, et Marie une femme. En ce Ciel où les genders n'auront plus cours.
      Au Donateur de vie, à la Source jaillissante de l'amour, à lui seul, le mot de la fin, la victoire de demain.

      Donc, à nous dès maintenant sa victoire. Combattons en grands vainqueurs que nous sommes déjà. Sans peur, sans honte, sans reproches. En chevaliers de la vie. En acteurs de l'amour. En témoins de la beauté. En serviteurs de la Vérité.
      Vie, amour, beauté, vérité qui se manifestent dans cette cime lumineuse de tout le cosmos : l'homme, la femme et l'enfant : icône vivante de la famille Trinitaire. Plus haut chef d'œuvre du cosmos parmi toutes les galaxies, prunelle des yeux de Dieu".

Père Daniel Ange - Jeunesse et Lumière 


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Ne demeurons pas impassibles !

 Culture - 19 septembre 2011

Christ sur la croix
Golgota Picnic est un spectacle programmé à Paris et Toulouse. Il blesse et blessera. Quel courage de s'en prendre à une religion dont le fondateur se tait tandis qu'on l'outrage! La liberté d'expression est à respecter comme sacrée? Qu'elle respecte donc aussi ce qui est sacré ! Aucun euro public ne doit subventionner le cultuel? Qu'aucun euro public ne finance davantage une production qui dénigre un culte! Ce n'est pas parce que le christianisme fut sociologiquement majoritaire qu'il doit être le fusible d'hystéries culturelles.
De nombreux citoyens non chrétiens partagent notre colère. Si vous êtes de cet avis, ne demeurez pas impassibles. Interpellez vos élus. Dites leur que l'inacceptable est indigne d'une démocratie. En novembre 2009, l'Union Européenne a rappelé son attachement résolu à la promotion et à la protection de la liberté de religion. Les chrétiens sont actifs dans la cité. Solidaires de nombreuses causes. Qu'on les respecte aussi !

Mgr Bernard Podvin

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AZF Toulouse :

messe en mémoire des victimes de l'explosion

Le 21 septembre 2011, Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse, présidera une célébration en la Cathédrale St Etienne, 10 ans après l'explosion de l'usine AZF de Toulouse.

"L'Eglise prie pour toutes les victimes et exprime sa solidarité à tous les sinistrés, écrit Mgr Robert Le Gall. En célébrant le souvenir de cet évènement, nous pensons à tous ceux qui aujourd'hui à Toulouse et ailleurs sont marqués dans leur chair et dans leur être par ses conséquences, poursuit-il".   

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Les jeunes gersois racontent les JMJ 2011 de Madrid...

 

Le blog des AFC du Gers accueille avec grand plaisir les témoignages de quelques jeunes qui témoignent sur leur expérience personnelle...

 


Loïc : "Durant ces Journées Mondiales de la Jeunesse, j'ai pu découvrir une nouvelle façon de vivre ma foi,c'est à dire en groupe, mais aussi avec des messes où on chante tous !
Cette expérience na pas de mot c'était juste magnifique. Je n'arrive pas vraiment a exprimer ce que j'ai vécu là bas, c'est trop fort pour être dit, il faut le vivre !"

  Delphine : "Ce fut un chaud et long voyage,mouvementé et plein de rencontres ! Une expérience unique car le monde entier était présent...Les jeunes espagnols qui nous ont accueilli ont été parfaits et très présents pour s’occuper de l’organisation ou nous présenter leurs village. Un an et demi d’organisation rien que pour nous ! Ils n’ont pris cela a la légère et les familles aussi qui nous accueilli ont été  très généreuses, on faisait parti de leur famille en quelque sorte...A Madrid c’était l’euphorie, la gaieté , la joie , les chants malgré une chaleur étouffante. Cela n’a arrêté personne , tous avaient répondu a l’appel du Pape Benoît XVI."

 

Hervé : Pour moi cela a été une expérience inoubliable.
Lors de notre arrivée dans la région de Séville, nous avons reçu un accueil chaleureux de la part du diocèse de Villaverde del Rio. L'échange avec les familles d'accueil a été très enrichissant, car ne connaissant pas un mot d'espagnol, il a fallu que je m'adapte pour communiquer avec eux. Les activités proposées m'ont permis de connaître davantage la culture espagnole (initiation aux sévillanes). Les soirées étaient réussies et on a pu faire des échanges avec d'autres pèlerins extérieurs (italiens et syriens). La visite de Séville était bien organisée. Divisé en deux groupes, nous avons visité une partie de la ville ainsi qu'un musée et la cathédrale. Lors de la messe du soir en plein air à Séville,  j'ai trouvé ce moment merveilleux, car nous étions de plusieurs nationalités présentes à cette cérémonie et enfin le concert des clochers de toute la ville de Séville était magnifique. Lors de notre arrivée à Madrid (Collado Villalba était notre lieu d'hébergement) où nous avons été bien accueilli, nous avons assisté à la messe pour le lancement des JMJ le 16 août. Cette cérémonie était grandiose de part la présence de plus de 1 million de jeunes, mais par le fait qu'on soit entouré de personnes de diverses nationalités (La scène qui m'a marquée est la communion en plusieurs langues). Durant la semaine, diverses activités étaient proposées à Madrid (théâtre, messe, concert, etc) et celles auxquelles j'ai assisté m'ont plu. Les catéchèses qui ont eu lieu tous les matins étaient un moment d'écoute et d'échange passionnant. Les deux derniers jours, nous avons été à Cuatro Vientos pour assister à la veillée et à la messe de clôture des JMJ. Malgré la tempête qui s'est abattue sur le lieu où on était présent, nous sommes restés et avons prié pour que la tempête se calme.
Je garde de très bon souvenir de ces JMJ et je trouve que c'est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie.Un immense merci pour cette organisation."

André, 17 ans : "Après quelques mois d'attente, nous sommes enfin partis au JMJ de Madrid !
Ces 12 jours m'ont été très enrichissants, surtout pour ma foi, mais aussi le fait de pouvoir rencontrer, discuter, rigoler avec quelques millions de jeunes s'étant rassembler dans un seul et même but. Italiens, brésiliens, anglais, américains et tant d'autres ! J'ai été impressionné de voir autant de français !  soixante mille ! c'est énorme, j'évoque ça car cela nous rappelle que finalement nous ne sommes pas les seuls à croire, c'est vrai que nous avons tendance à l'oublier et à désespérer ...
Mais ce voyage m'a surtout permis de me recentrer dans la foi, de l'intensifier.
Cela m'a donné envie de transmettre cette foi à mon prochain.
"

"Je viens partager un événement mémorable avec vous que j'ai vécu et dont je ne suis pas prêt d'oublier. Tout d'abord, je me suis inscrit pour essayer de répondre à mes questions, à mes doutes sur la foi.J'ai eu la joie de rencontrer plusieurs jeunes de cultures diverses et malgré ma difficulté à m'exprimer toutes mes rencontres ont été merveilleuses. Les JMJ terminées, je ne voulais plus revenir. J'avais juste envie de pleurer de joie. Les JMJ ont été un tournant dans ma vie.

J’ai été touché par les paroles suivantes du Pape :
 « Vous portez en vous des questions et vous cherchez des réponses. 
Il est bon de chercher toujours. 
Recherchez surtout la Vérité qui n’est pas une idée, une idéologie ou un slogan, 
mais une Personne, le Christ, Dieu Lui-même venu parmi les hommes ! 
Vous avez raison de vouloir enraciner votre foi en Lui, 
de vouloir fonder votre vie dans le Christ.
Il vous aime depuis toujours et vous connaît mieux que quiconque.
Puissent ces journées riches de prière, d’enseignement et de rencontres
vous aider à le découvrir encore pour mieux l’aimer. 
Que le Christ vous accompagne durant ce temps fort où, tous ensemble, 
nous allons le célébrer et le prier !
»

Enfin, je tiens à remercier les animateurs, les prêtres, Monseigneur Maigné (qui nous a rejoint à Madrid malgré son grand âge et la chaleur) et plus précisément Arnaud (séminariste) pour sa présence, son écoute et Christine pour son investissement, son écoute, sa présence, sa patience son sourire (elle a fait tellement de chose pour nous à Madrid)

Et pour conclure le témoignage de Christine Tougne, accompagnatrice des JMJ. :
nous précisons que les accompagnateurs étaient :
Père Edouard TOGNON: il vient du Bénin et il est prêtre dans la paroisse de Fleurance, Arnaud du Cheyron: séminariste, Alain Quierzy: séminariste.

Christine Tougne
"Nous étions 75 gersois accompagnés de deux prêtres et trois séminaristes à partir aux Journées Mondiales de la Jeunesse à Madrid avec le diocèse d'Auch. Le groupe essentiellement composé de lycéens, d'étudiants et de quelques jeunes professionnels, s'était préparé tout le long de l'année avec des activités de financement et des rendez-vous spirituels. Pour la plupart d'entre nous, il s'agissait des premières JMJ.

Nous avons d'abord fait une première escale non loin de Séville, à Villaverde, pour les journées en diocèse. Nous avons pu séjourner 4 jours sur place, dans des familles locales. Grande fut la chaleur de notre accueil (au sens propre et au sens figuré). Au cours de ces journées, nous avons pu nous imprégner de la langue et de la culture sévillane à travers diverses célébrations et activités préparées pendant plus d'un an par nos hôtes. Le dimanche 14 au soir, nous avons assisté à la messe d'envoi sur le parvis de la splendide cathédrale de Séville, en présence de Juan Asenjo Pelegrina, Évêque de Séville  et de nombreux Évêques et prêtres présents dans le diocèse. Cette messe clôturait les journées en diocèse et donnait la bénédiction pour l'envoi à Madrid.

A notre arrivée à Villalba (paroisse d'accueil), nous avons reçu le sac à dos du pèlerin contenant le nécessaire de survie du petit "jmjiste" : éventail, chapeau, T-shirt, Youcat (catéchisme pour les jeunes), Magnificat, évangile selon St Mathieu, et programme du festival pour les jeunes. Bien remplies furent alors les journées à la capitale : temps spirituels et de catéchèse, eucharisties, chemin de croix, rencontre avec le Pape, chants, partages, festival de la jeunesse, découvertes, etc. Le samedi 21, nous avons fait route vers Cuatro Vientos, l'aérodrome militaire prévu pour accueillir 2 millions de pèlerins pour la veillée et la messe finale avec le Saint Père.

Ce pèlerinage restera inoubliable pour nous et pour Benoît XVI : "Cette rencontre de Madrid a été une magnifique manifestation de foi pour l'Espagne et pour le monde, et une occasion pour les jeunes de réfléchir, de dialoguer, et surtout de prier ensemble". C'est l'âme pleine de résolution que nous rentrons dans le Gers, les paroles du Saint Père résonant dans nos cœurs et nous donnant la force de porter et transmettre notre foi : "N'ayez pas peur d'être catholiques, d'en témoigner toujours autour de vous avec simplicité et sincérité."

Nous voudrions encore une fois remercier tous ceux qui nous ont aidés ainsi que ceux qui nous ont hébergés. Rendez-vous à Rio de Janeiro en 2013...
J'ai vraiment été touché par cette semaine d'intense communion entre les jeunes du monde entier, tout heureux dans leur foi rassemblés autour du Pape, dans une atmosphère de prière , de fête et de Joie."
Christine Tougne 
(vous trouverez son témoignage d'avant le départ dans la page d'accueil du site.) 

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Message de Benoît XVI : 

L'Église compte sur les familles chrétiennes, authentiques sujet d’évangélisation et d’apostolat

Message de Benoît XVI

Le 29 mars 2011 - (E.S.M.) - Le Saint-Père Benoît XVI a envoyé un Message à S. Em. le Cardinal Ennio Antonelli, Président du Conseil pontifical pour la Famille à l’occasion de la rencontre des Evêques responsables des Commissions épiscopales de la Famille et de la Vie de l’Amérique latine et des Caraïbes qui se déroule à Bogota en Colombie du 28 mars au 1er avril.

Le pape Benoît XVI 
Synthèse
Le 29 mars 2011 - E. S. M. - « La pastorale de la famille occupe une place prééminente dans l’action d’évangélisation de chacune des Eglises locales, assurant la promotion de la culture de la vie et travaillant afin que les droits des familles soient reconnus et respectés ». C’est ce qu’affirme le Saint-Père Benoît XVI dans le Message envoyé à S. Em. le Cardinal Ennio Antonelli, Président du Conseil pontifical pour la Famille à l’occasion de la rencontre des Evêques responsables des Commissions épiscopales de la Famille et de la Vie de l’Amérique latine et des Caraïbes qui se déroule à Bogota en Colombie du 28 mars au 1er avril.

Malheureusement, les familles se trouvent aujourd’hui en face de situations particulièrement hostiles, caractérisées par des changements culturels rapides, par l’instabilité sociale, par les flux migratoires, par la pauvreté, par les programmes éducatifs qui banalisent la sexualité etc. « Nous ne pouvons rester indifférents face à ces défis » exhorte le Pape qui rappelle comment nous pouvons trouver dans l’Evangile la lumière nécessaire afin de les relever sans perdre courage et exhorte ainsi à n’épargner aucun effort qui puisse encourager « toute famille fondée sur l’union indissoluble entre un homme et une femme à porter à terme sa mission de cellule vivante de la société, vivier de la vertu, école de coexistence constructive et pacifique, instrument de concorde et environnement privilégié au sein duquel, sous une forme joyeuse et responsable, la vie humaine est accueillie et protégée depuis son début jusqu’à son terme naturel ».

« Je ne doute pas – poursuit le Souverain Pontife – que la Mission continentale promue à Aparecida et qui réveille partout tant d’espérances serve à relancer dans les bien-aimés pays d’Amérique latine et des Caraïbes, la pastorale de la famille et du mariage. L’Eglise compte sur les familles chrétiennes en les appelant à être un authentique sujet d’évangélisation et d’apostolat et en les invitant à prendre conscience de leur précieuse mission dans le monde ». (SL)

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  Tuer en douceur ou la barbarie silencieuse, une nouvelle tentative pour légaliser l'euthanasie par Mgr Ginoux - Évêque de Montauban.

Propos du 21 janvier 2011 

Le principe d'humanité

Reprenant ce titre à un écrivain connu (Jean-Claude Guillebaud) je remarque que je n'ai pas besoin d'invoquer la foi chrétienne pour affirmer que donner la mort volontairement est contraire au principe d'humanité, au pacte social qui permet le vivre-ensemble. C'est, en effet, de l'être humain qu'il s'agit et de la solidarité humaine : lorsque la loi permet de tuer (au nom d'un bien mais quel bien ?) elle donne à des êtres humains pouvoir absolu sur d'autres. Le fait d'être une équipe, dans un hôpital, avec des « spécialistes » ne change rien à la réalité. La mort programmée d'une personne, que cette équipe va désigner comme « indigne » de vivre, en raison de son état d'anéantissement physique ou psychique (cf. le projet de loi), est un crime. Au nom de l'humanité, au nom du respect de toute vie humaine jusqu'à sa fin naturelle, au nom de la solidarité avec les plus faibles, nous devons proclamer la « dignité » intangible de chaque être humain. L'oublier c'est entrer dans la barbarie.

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  Vœux du Pape Benoît XVI à l'occasion de la Journée Mondiale de la paix, le 1er janvier 2011 

Plus d'actualité que jamais avec ce qui se passe actuellement dans plusieurs pays du monde arabe dont les populations descendent dans la rue...

Liberté religieuse et respect mutuel , dimension publique de la religion,  dangers de son instrumentalisation, dialogue entre institutions civiles et religieuses, le dialogue comme recherche en commun, vérité morale dans la politique et dans la diplomatie, liberté religieuse dans le monde, la liberté religieuse : chemin vers la paix....

à lire sur le site du VATICAN : cliquer ci dessous !

  Vœux de Benoît XVI du Nouvel An lors de la Journée Mondiale de la Paix 

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